Lufthansa annonce une perte de 116 millions d’euros au premier semestre 2019. Alors que les trois derniers mois ont été meilleurs pour les affaires que les trois précédents et que les résultats commerciaux des vols long-courriers augmentent régulièrement, vol en avion de chasse une concurrence féroce au pays – en Allemagne et en Autriche – exerce une forte pression sur les rendements.
Le groupe Lufthansa a enregistré un chiffre d’affaires de 9,6 milliards d’euros au deuxième trimestre 2019, ce qui représente une augmentation de 4% par rapport au T2 2018. Pour le premier semestre, ils ont totalisé 17,5 milliards d’euros, marquant une augmentation de 3% en glissement annuel. croissance annuelle.
Cependant, si l’on considère le bénéfice net réel, la hausse des revenus n’a pas pu compenser la croissance des coûts. Alors que le groupe est parvenu à rester rentable jusqu’en avril-juin 2019, la perte nette de 342 millions d’euros par rapport à la période précédente (T1 2019) lui a laissé une perte nette de 116 millions d’euros au premier semestre 2019. En comparaison, Lufthansa a gagné € 713 millions de bénéfices sur la période correspondante en 2018.
Aggravant donne une pression
Si la performance du groupe dans ses activités long-courriers, notamment sur les liaisons nord-américaines et asiatiques, reste solide »au premier semestre 2019, la situation intérieure est loin d’être bonne.
Lufthansa fait face à une forte pression sur les rendements sur ses marchés domestiques en Allemagne et en Autriche. Les surcapacités persistantes, la concurrence agressive et la demande de plus en plus sensible aux prix s’ajoutent à la pression.
Nos bénéfices ressentent les effets d’une concurrence rude en Europe et de surcapacités importantes, en particulier sur nos liaisons court-courriers hors d’Allemagne et d’Autriche », a expliqué Ulrik Svensson, directeur financier de Deutsche Lufthansa AG dans un communiqué.
En fait, Carsten Spohr, PDG de Lufthansa, a récemment fait allusion à la gravité de la situation. Spohr a critiqué publiquement les compagnies aériennes à bas prix (à savoir, Ryanair et easyJet) pour leur politique de prix la qualifiant d’irresponsable sur les plans économique, écologique et politique ».