Lockheed L-188 Electra

Au cours des années 1950 alors que la technologie du réacteur n’avait pas encore réussi à pleinement s’imposer dans l’aviation civile de nombreux constructeurs, aux États-Unis, au Royaume-Uni ou encore en Union Soviétique se tournèrent vers les turbopropulseurs afin de concevoir des avions de ligne de nouvelle génération. Une des réalisations les plus réussies dans le genre est un quadrimoteur américain qui réussit même à se muer en avion de reconnaissance maritime : le Lockheed L-188 Electra.

Au milieu des années 1950 les compagnies aériennes American Airlines et Eastern Airlines étaient parmi les plus puissantes des États-Unis. A tel point même qu’elles pouvaient se payer le luxe de demander à des constructeurs de leur concevoir spécialement des avions. C’est ainsi que chacune de son côté ces compagnies demanda à Lockheed de développer un avion moyen-courrier de 85-90 places à turbopropulseurs capable de remplacer les L-749 Constellation alors en dotation dans leurs rangs.

Un tel avion était alors dans l’air du temps depuis que le Bristol Britannia avait réalisé son premier vol au Royaume-Uni en 1952. D’autant que la majorité des constructeurs américains avaient été avisés par la CIA que l’avionneur soviétique travaillait sur un tel avion pour le compte d’Aeroflot, le futur Ilyushin Il-18.
Le marché était réel pour Lockheed qui décida de désigner son futur avion comme L-188 tout en lui octroyant le patronyme d’Electra, en référence au célèbre bimoteur éponyme de l’entre-deux-guerre.

Et les designers et ingénieurs californiens travaillèrent vite et bien. À tel point que le prototype du Lockheed L-188 Electra vola pour la première fois le 6 décembre 1957, soit six mois après son concurrent soviétique.
Extérieurement il se présentait sous la forme d’un monoplan à aile basse quadrimoteur à turbopropulseurs disposant d’un train d’atterrissage tricycle escamotable et d’un empennage classique. De facture très académique cet avion n’était pas sans évoquer les Douglas DC-6 et DC-7 qu’il était censé remplacer. Doté d’un cockpit triplace (un pilote, un copilote, et un mécanicien-navigateur) il disposait d’une cabine pour 90 à 100 places soit légèrement plus grande que celle du cahier des charges initiale. Le L-188 Electra était animé par quatre turbopropulseurs Allison 501D-13 d’une puissance nominale de 4050 chevaux entraînant chacun une hélice métallique quadripale. Il s’agissait de la version civile de ceux équipant les Lockheed C-130B Hercules de transport tactique.

Si très rapidement plusieurs compagnies emboitèrent le pas aux deux transporteurs à l’origine de l’avion il en était tout autrement des forces américaines. L’US Air Force montra très rapidement son total désintérêt pour lui et les autres services ne se penchèrent même pas dessus. Du coup aucune force aérienne de pays de l’OTAN n’acheta de Lockheed L-188 Electra.
Par contre en Amérique latine l’avion reçut un certain succès assurant des missions de transport tactique, de transport de personnels, voire de hautes personnalités sous les cocardes boliviennes, équatoriennes, honduriennes, mexicaines, et panaméennes.

Pourtant au début de l’année 1958 l’US Navy demanda à Lockheed de plancher sur une version de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marine dérivée directement du L-188 Electra et destinée à remplacer les vieux Consolidated PB4Y Privateer encore en service autant que les Lockheed P2V Neptune.
Le nouvel avion reçut la désignation de P3V Orion. Rapidement il fut commandé en série par l’aéronavale américaine et devint le mètre-étalon des avions de patrouille maritime dans le monde. Désigné P-3 à partir de septembre 1962 il fut ensuite vendu dans le monde entier.
Ce prototype de P3V Orion fut par la suite transformé en NP-3A et utilisé par la NASA sous l’immatriculation civile américaine N428NA pour diverses missions de soutien et d’essais.

Il est d’ailleurs intéressant de s’arrêter sur le cas des Lockheed L-188 Electra en service dans les rangs de l’Armada Argentina, c’est à dire l’aéronavale argentine. Si deux d’entre-eux remplirent de classiques missions de soutien logistique une demi-douzaine d’autres avions furent acquis comme machines de reconnaissance maritime et de lutte anti-navire. Ne disposant pas de soute à armement ils emportaient des paniers à roquettes sous les ailes et même dans certains cas des bombes lisses. Durant la guerre des Malouines de 1982 au moins un de ces L-188W camouflés en gris uni fut engagé comme poste de commandement aéroporté.
L’Armada Argentina utilisant également des Lockheed P-3B Orion le moyen le plus facile pour différencier les deux avions était de regarder l’arrière : si aucun détecteur d’anomalie magnétique (le fameux MAD) n’apparaissait c’est que l’avion était un L-188 Electra.

Dans les années 1980 et 1990 une vingtaine de Lockheed L-188 Electra de deuxième voire troisième main se vit transformée en bombardiers d’eau au Canada et aux États-Unis. Avec une capacité d’emport d’environ 11350 litres (soit 3000 gallons américains) d’eau et de produit retardant ils étaient parfaitement aptes à rivaliser avec l’Hercules ou même des avions plus récents comme le Bombardier Dash 8 canadien.

Au final avec seulement 170 machines construites le Lockheed L-188 Electra peut être considéré comme un échec cuisant pour son constructeur. Mais il s’explique par l’apparition très rapide du Boeing 707 et dans une moindre mesure du Douglas DC-8 qui allaient totalement redessiner les cartes du transport aérien commercial. L’ère des avions de ligne quadrimoteurs à turbopropulseurs ne dura pas plus que la seconde moitié des années 1950 et même pas la moitié de la décennie suivante.

L’Iran Va Dévoiler Un Nouvel Avion De Combat, Renforcer Sa Puissance Balistique

L’Iran va dévoiler dans les prochains jours un nouvel avion de combat et améliorer ses capacités balistiques pour répondre aux « menaces » d’Israël et des Etats-Unis, ses ennemis jurés, a annoncé le ministre de la Défense Amir Hatami.

« Notre priorité est notre capacité balistique et nous devons la renforcer (…) au vu des efforts (fournis par) nos ennemis dans le domaine de la défense antimissiles », a affirmé M. Hatami dans une interview télévisée tard samedi soir, selon l’agence de presse iranienne Tasnim dimanche.

Le programme balistique de l’Iran est une question épineuse avec les grandes puissances, particulièrement les Etats-Unis, mais Téhéran estime qu’il est crucial pour ses capacités défensives dans une région instable.

Selon M. Hatami, une démonstration de vol du nouvel avion de combat aura lieu « pendant la Journée nationale de l’Industrie de la Défense » en Iran, qui tombe mercredi.

Il a affirmé que le programme de défense iranien était motivé par le souvenir des attaques aux missiles dont son pays avait été la cible pendant la guerre contre l’Irak (1980-1988), ainsi que par les menaces répétées d’Israël et des Etats-Unis, qui répètent que « toutes les options sont sur la table » quand il s’agit de traiter avec l’Iran.

« Nous avons appris pendant la guerre (Iran-Irak) que nous ne pouvions compter que sur nous-mêmes (…) et que personne ne ferait preuve de clémence envers nous », a souligné M. Hatami, qui avait annoncé en début de semaine une nouvelle version d’un missile de courte portée capable d’atteindre des cibles au sol et en mer.

« Nos ressources sont limitées », mais « nous mettons à niveau nos missiles en fonction des menaces et des actions de nos ennemis, comme moyen de dissuasion ou de riposte dévastatrice », a-t-il ajouté.

Pendant des années, la République islamique d’Iran avait été mise au ban des nations en raison de son programme nucléaire controversé et son économie avait été asphyxiée par les sanctions internationales, avant la conclusion en 2015 d’un accord bridant ce programme et permettant la levée progressive des sanctions.

Mais après l’arrivée au pouvoir en 2017 aux Etats-Unis de Donald Trump, hostile à l’Iran, le président américain a décidé en mai dernier de se retirer de l’accord nucléaire et de rétablir les sanctions américaines.

Le ministre de la défense iranien Amir Hatami, le 13 août 2018 lors de la présentation des missiles « Fateh Mobin » à Téhéran (transmise par le ministère de la défense iranien) / IRANIAN DEFENCE MINISTRY/AFP/Archives

Alors que l’économie iranienne était déjà à la peine avec un taux de chômage élevé et une nette inflation, la monnaie nationale, le rial, a dégringolé au fur et à mesure que se rapprochait la première vague de sanctions entrées en vigueur le 7 août. Une deuxième salve est prévue en novembre.

Malgré les sanctions, M. Trump a dit qu’il restait « ouvert » à un « accord plus global qui concernerait l’ensemble des activités néfastes (de l’Iran), y compris son programme balistique et son soutien au terrorisme ».

– « Détruire le régime sioniste » –

Dans son interview, le ministre iranien a affirmé que l’Arabie saoudite, principal rival régional de l’Iran avec lequel les relations sont rompues depuis 2016, avait « le plus important budget militaire au monde après l’Amérique et la Chine, alors que notre budget de défense est limité ».

M. Hatami a par ailleurs balayé l’idée d’un « OTAN arabe », un vieux concept qui a récemment ressurgi au moment où Washington tente de pousser des pays de la région à mettre en commun leurs efforts en matière de défense.

« L’OTAN arabe fait partie d’un jeu de l’ennemi pour semer la discorde qui ne vaut pas la peine qu’on y prête attention », a-t-il dit.

« Il est peu probable que l’Amérique et le régime sioniste (Israël) permettent aux pays musulmans de s’allier. Ils savent très bien que l’objectif des nations musulmanes est de détruire le régime sioniste et de défendre la Palestine ».

Exercice militaire majeur de la RAF et de l’armée française.

Les militaires britanniques et français travaillent ensemble à un exercice de planification logistique majeur à la Royal Air Force Wittering.

RAF Wittering est le lieu de la deuxième phase de l’exercice Joint Supporter, qui est arrivé à la station de Cambridgeshire et qui rassemblait plus de 50 membres du personnel de la Royal Navy, de l’Armée de terre et de la Royal Air Force.

Joint Supporter est un exercice de planification basé sur un scénario hypothétique. Les forces britanniques et françaises se déploient dans une zone fictive pour maintenir la paix et apporter une assistance humanitaire. L’exercice appartient au quartier général de la composante logistique de la force permanente du ministère de la Défense (SJFLogC), basé à HMS Northwood.

Dix officiers des forces armées françaises sont arrivés à la RAF Wittering lundi dernier, apportant leurs propres connaissances et leur expertise. Leur contribution signifie que les décisions impliquant les forces armées françaises prises lors de la coassistance sont bien informées.

Capitaine de groupe Stephen Chappell est l’officier supérieur logistique de la RAF pour l’exercice. «Il est important de se rappeler que Joint Supporter est un exercice sur table. Nos partenaires français et nous-mêmes cherchons à déterminer comment nos forces seraient soutenues en équipements, en nourriture et en carburant si une situation militaire se développait dans un pays difficile à atteindre. « 

Les militaires britanniques et français travaillent ensemble au sein de l’OTAN depuis des années, mais cet exercice est spécifiquement anglo-français. En 2010, les gouvernements britannique et français ont signé les traités de Lancaster House visant à développer la coopération en matière de défense et de sécurité, et l’exercice Joint Supporter fait partie de ces accords.

Le major Fred Pinck est officier de l’armée française au sein du SJFLogC. «JS19 est une excellente occasion pour le QG de la composante logistique de la force permanente et le poste de commandement de force logistique français (PCFL) de travailler ensemble dans le cadre d’un groupe de soutien interarmées mixte.

«Malgré nos approches différentes, tout le monde apprécie notre situation. en fin de compte capable de trouver une solution logistique combinée appropriée. « 

En plus d’accueillir un co-supporter, bapteme en avion de chasse RAF Wittering apporte une contribution virtuelle à l’exercice. Les escadrons spécialisés d’ingénierie et de logistique de la station et les capacités uniques qu’ils apportent à la défense sont tous pris en compte dans le scénario de l’exercice.

Le commandant de l’escadre Debs Wright est l’officier commandant de l’escadre expéditionnaire logistique 85 et le principal officier de la logistique à la RAF Wittering. Elle a déclaré: «La logistique fait partie intégrante de nos activités à la RAF Wittering. Je suis donc ravie que l’exercice Joint Supporter nous soit parvenu.

«La coopération est ce qu’il faut dans le monde d’aujourd’hui. Des exercices comme celui-ci nous permettent, à nous et à nos partenaires français, de déterminer comment nous allons travailler efficacement ensemble dans le cadre d’opérations et tirer le meilleur parti les uns des autres. « 

Pour plus de détails sur vol en L39 visitez notre page Web.

Le F-35 gagne le ciel un peu partout

L’Italie est devenue le premier pays à déployer des chasseurs furtifs F-35 dans le cadre des missions de police aérienne de l’OTAN.

David Cenciotti a rapporté à The Aviationist le 25 septembre 2019 que les F-35 italiens appartenant au 13 ° Gruppo, 32 ° Stormo de l’armée de l’air italienne étaient sur le point de reprendre la mission de police aérienne en Islande.

« Les avions italiens, qui ont déjà été déployés à l’aéroport international de Keflavik à partir de leur base principale à la base aérienne Amendola dans le sud-est de l’Italie, vont commencer à effectuer des sorties de familiarisation dans les prochains jours », a écrit Cenciotti. «Après avoir obtenu leur certification auprès de l’OTAN, ils commenceront des missions d’alerte rapide.»

« Les F-35 étaient accompagnés d’un pétrolier KC-767A, d’un C-130J et d’un avion de patrouille maritime P-72A », a ajouté Cenciotti, citant des données de sites de suivi de vol.

Les F-35 deviendront sûrement des appareils réguliers dans les déploiements de l’OTAN. Outre l’Italie, plusieurs pays de l’OTAN acquièrent des F-35, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark et la Norvège. L’Espagne a exprimé son intérêt pour le chasseur furtif. Le Canada semble susceptible d’acquérir le type.

Dans le cadre du programme de contrôle aérien, les membres les plus importants de l’OTAN déploient des chasseurs afin de patrouiller l’espace aérien des plus petits membres dépourvus de leurs propres chasseurs. Les principales destinations de la police aérienne sont l’Islande et les États baltes. Les F-15, les F-16 et les Typhoons ont géré la plupart des déploiements de la police de l’air dans la dernière décennie.

Les déploiements sont importants car ils mettent les combattants de l’OTAN en contact étroit avec les avions de guerre russes volant le long de la frontière occidentale de la Russie et dans l’espace aérien de l’Atlantique Nord. Il ne faudra probablement pas longtemps avant que les F-35 de l’OTAN n’interceptent les Sukhois russes.

Le F-35 a récemment franchi plusieurs étapes importantes malgré des problèmes de coût, de technique et de maintenance persistants. Les F-35B de la Royal Air Force ont pris part au combat pour la première fois le 16 juin 2019.

Décollant de la base aérienne britannique à Akrotiri à Chypre, deux chasseurs furtifs à atterrissage vertical ont survolé la Syrie aux côtés de combattants du typhon de la RAF, a annoncé le ministère de la Défense britannique.

Les F-35 n’ont pas largué de bombes ni tiré de missiles ni d’armes à feu au cours de leur patrouille de combat. La mission a néanmoins fait du Royaume-Uni le troisième pays après Israël et les États-Unis à déployer des F-35 en temps de guerre.

L’armée de l’air israélienne a affirmé que c’était le premier à piloter des F-35 au combat. En mai 2018, Tel Aviv a annoncé avoir déployé le jet à élimination de radar sur deux fronts. Le gouvernement israélien a diffusé une photo d’un F-35A israélien survolant Beyrouth au Liban pendant la journée, ce qui laisse sous-entendre que le combattant a frappé des cibles au Liban. Les avions de guerre israéliens opèrent également fréquemment en Syrie.

En septembre 2018, les F-35B du Corps de la marine des États-Unis ont mené une frappe aérienne pour appuyer ce que la marine américaine a décrit comme « des opérations de dégagement au sol » en Afghanistan. L’armée de l’air américaine a piloté ses propres F-35A au combat pour la première fois au-dessus de l’Irak en avril 2019. La US Navy prépare toujours ses escadrons de F-35C pour leur première croisière de première ligne à bord d’un porte-avions, Bapteme et vol en avion de chasse actuellement prévue pour 2021. .

L’armée américaine envisage de commencer à transformer des chasseurs furtifs F-35 en Corée du Sud à partir de quelques années, a rapporté un journal sud-coréen. Les avions américains rejoindraient une flotte grandissante de F-35 sud-coréens.

Jusqu’à présent, le Le taux de sortie du F-35B du Royaume-Uni en temps de guerre n’est pas supérieur au taux de sortie de la flotte restante de tornades des années 1980 millésimée, réalisée au cours des années précédant leur départ à la retraite. En 2015, les huit tornades de la Royal Air Force à Akrotiri ont permis deux sorties par jour de deux navires chacune, d’une durée de six à huit heures chacune, selon le Financial Times.

Si vous êtes intéressé par LINK, veuillez consulter notre page Web.

Un F-16 belge s’écrase dans le nord de la France

Un F-16BM de l’armée de l’air belge s’est écrasé en France. Un des pilotes suspendu à une ligne à haute tension après que son parachute ait été attrapé avant d’être sauvé.
Un F-16BM Fighting Falcon biplace de l’armée de l’air belge s’est écrasé aujourd’hui aux alentours de 10h30 TU dans l’ouest de la France, ont rapporté les médias belges. Les pilotes ont réussi à éjecter de l’avion et seraient indemnes, même si l’un d’entre eux serait toujours suspendu à une ligne d’élextricité à haute tension après que son parachute se soit fait prendre.

L’avion avait quitté la base aérienne de Florennes et participait à un exercice de navigation.

Le porte-parole de la Défense belge, Olivier Severin, a déclaré au média belge La Libre qu’une équipe de la Direction de la sécurité de l’aviation avait déjà été dépêchée sur le site du crash pour enquêter sur cet incident.

Le Telegramme a publié une photo du pilote passant d’une ligne à haute tension.
Le journal français Le Telegramme a rapporté que le F-16 avait percuté le toit d’une maison voisine avant de s’écraser dans un champ agricole, mais aucun blessé n’est signalé sur le terrain. Un pilote a déjà été sauvé en toute sécurité. Le deuxième pilote est actuellement coincé avec son parachute suspendu à une ligne à haute tension. La zone a été évacuée pendant que les services d’urgence s’employaient à secourir le pilote suspendu et à éteindre l’incendie provoqué par l’accident.

Selon le magazine Scramble, sur les 24 F-16B initialement achetés par l’armée de l’air belge (la plupart d’entre eux ont été mis à niveau au standard BM), seuls neuf étaient toujours opérationnels. Avec les défaites d’aujourd’hui, les biplaces restants sont au nombre de 8. Les F-16BM sont basés à Florennes et à Kleine Brogel, affectés aux 2 e et 10 e escadres.

Les USA simulent une attaque de grande envergure

L’armée de l’air américaine a annoncé que les avions de combat de la base aérienne de Hill augmenteraient les vols dans le cadre d’un exercice de combat à grande échelle.

«Les communautés entourant la base aérienne de Hill remarqueront une augmentation du nombre de vols, du 9 au 12 septembre, alors que les escadres de chasse de la base effectuent un grand exercice de combat», indique un communiqué de service.

Il est à noter que les 388e escadres de chasse en service actif et les 419e escadres de chasse de réserve effectuent environ 80 sorties par jour, soit 20 de plus que chaque jour de vol normal.

Les avions et les pilotes décollent par vagues pour simuler un engagement important de la force avec des avions ennemis.

La 388ème escadrille de chasseurs a pour mission principale d’utiliser rapidement la puissance de combat du F-35A Lightning II dans le monde entier pour appuyer la défense nationale. Quelque 1 800 aviateurs et civils sont affectés à la 388ème FW.

Les 388ème et 419ème unités sont les premières unités de F-35A aptes au combat. Les premiers F-35A opérationnels sont arrivés à Hill en octobre 2015. Le 388e FW et la Force aérienne en service actif Le 419th FW de réserve assure la maintenance et l’entretien du jet dans le cadre d’un partenariat avec Total Force, qui tire parti de la force des deux composants.

Le B-52 réalise le tout premier lancement de bombes à guidage laser à partir d’un lanceur rotatif révolutionnaire

Le bombardier américain B-52 Stratofortress de l’armée de l’air américaine a lancé pour la première fois le lancement de bombes à guidage laser à partir d’un lanceur rotatif conventionnel (LFC) révolutionnaire. Les LFC sont des systèmes de munitions rotatifs situés à l’intérieur de la soute à bombes, qui permettent aux bombardiers lourds à longue portée de transporter une charge utile plus grande et plus variée de bombes intelligentes conventionnelles et d’autres munitions à guidage. Les unités de bombe à guidage laser, communément appelées LGB, ont été larguées de la soute à bombes d’un B-52 Stratofortress pour la première fois en près de dix ans au cours d’un test opérationnel effectué par le 49e Escadron de test et d’évaluation, le 28 août, 2019, selon un rapport de 307th Bomb Wing. Auparavant, les munitions étaient larguées de la soute à bombes du jet à l’aide d’un système de rayonnage à bombes en grappes, mais la méthode soulevait des problèmes de sécurité et la pratique était éliminée. «Nous avons toujours pu utiliser les LGB sous les ailes du B-52, mais ils ne se débrouillent pas très bien lorsqu’ils sont transportés à l’extérieur, car ils sont sensibles au givrage et à d’autres les conditions météorologiques », a déclaré le lieutenant-colonel Joseph Little, commandant du 49e TES.

Selon Little, la tête chercheuse du LGB peut être affectée négativement par les éléments, ce qui pourrait réduire son efficacité. L’avènement du Rotary Launcher conventionnel, une plate-forme d’armement à bombes mise à la disposition de la flotte des B-52 en 2017, offre une alternative au système de racks à bombes à fragmentation et pourrait permettre à nouveau de laisser tomber les LGB de l’intérieur du jet. Cela permettrait de protéger les armes des éléments et de réduire les effets des intempéries. Il a également le potentiel d’augmenter la létalité du jet. « C’est une autre flèche dans le carquois, cela nous donne la possibilité de transporter plus de LGB dans l’avion ou de donner plus de variation sur une charge conventionnelle », a déclaré Little. « Cela ajoute des capacités et est une autre chose que vous pouvez apporter au combat. » Little a expliqué que les LCR n’étaient pas conçues à l’origine pour les bombes à gravité, telles que les LGB, mais les mises à niveau logicielles récentes du système permettent désormais de telles munitions. Aller à le point des tests opérationnels a nécessité un travail d’équipe entre le 49e TES et les aviateurs de la réserve du 307e escadron de maintenance des aéronefs. La 307e AMXS a pris la tête de la configuration de la liste de révocation de certificats pour qu’elle accepte les LGB. SSgt. Skyler McCloyn, 307ème mécanicien de systèmes d’armement d’avions AMXS, a servi de chef d’équipe de chargement pour la manifestation. «C’était une mission très cool», a déclaré McCloyn. « C’est excitant de savoir que vous faites partie de quelque chose qui pourrait avoir un impact à long terme. »

L’expérience des aviateurs de la réserve militaire a grandement contribué au succès de l’effort, selon McCloyn. «Quand vous faites quelque chose pour la première fois, il y aura toujours des problèmes», a déclaré McCloyn. « Mais l’expertise que nous avons acquise en travaillant avec autant de types de munitions nous a permis de nous adapter et de résoudre ces problèmes sans trop de peine. » Peu apprécié d’avoir l’étendue et la profondeur de l’expérience offerte par l’unité. «La 307ème AMXS est à la pointe du chargement d’armes et donne le reste de la Communauté de maintenance B-52 les données dont ils ont besoin pour des scénarios uniques comme celui-ci », a-t-il déclaré.

Top avion de chasse

Il est finalement recréé le 1er septembre 2011 et devient le quatrième escadron Rafale de l’armée de l’Air. Opérationnel le 28 juin 2012 à Mont de Marsan. Spécialités : attaque au sol et reconnaissance – référent opérations spéciales. La flottille 17F est située sur la base aéronautique navale (BAN) de Landivisiau. Elle est la première formation de l’aviation embarquée à avoir été dotée du Super Étendard Modernisé (SEM). La flottille 17F est née le 17 avril 1958 sur la BAN d’Hyères. Équipée à l’origine de Corsair F4U7, la flotille est destinée à l’entraînement opérationnel des jeunes pilotes d’assaut de l’aviation embarquée. Elle devient opérationnelle en novembre 1959. Elle fait rapidement ses preuves sur les théâtres d’opérations d’Algérie et de Tunisie. Elle est dissoute en n1962. Opération Daguet pendant la guerre du Golfe. La 17F est la première flottille à mettre en œuvre les Super Étendard Modernisé (SEM) aux capacités fortement accrues. Ce système facilite particulièrement les opérations de dévoilage et de remplacement des rayons et évite de plus des solutions de fixation inadaptées. Cela est possible grâce au brevet MoMag de FULCRULM qui permet d’obtenir le positionnement correct des écrous à l’intérieur de la jante grâce au pouvoir d’un aimant et d’un système de guidage ingénieux. La paroi supérieure sans perçage procure une rigidité en torsion optimale. Les moyeux conçus pour les roues Fulcrum adoptent pour le corps central et pour l’axe de rotation un design oversize. Le diamètre de l’axe, de 20 mm (en partie centrale) sur tous les modèles dotés de freins à disque, assure une résistance élevée aux sollicitations transversales et en torsion. Le monde des roues VTT est toujours en plein mouvement. Les Vététistes aiment expérimenter, essayer de nouvelles solutions techniques pour adapter leur vélo à leur style de conduite et aux parcours. FULCRUM l’a bien compris et propose de nouvelles solutions qui n’obligent pas à un choix définitif de roues mais laissent la liberté de changer. Une solution intelligente qui vous permettra de conserver vos roues FULCRUM quel que soit le type de fourche qui équipera votre VTT.

Ces « frelons » F-18 A/B, puis C/D ont pris la suite sur les porte-avions américains des Crusader, Corsair II, et Phantom. C’est un avion multi-rôle. Hornet a été récemment mise en service et remplacera les Grumman Tomcat qui ont pris leur retraite en 2006 après 30 ans de service. La décoration « aigle » de cette maquette Revell, reprise du moule Italeri, est réalisée avec des décals qui épousent très bien les formes complexes du nez et des bidons, même sans produits assouplisseurs. Ce chasseur – bombardier volant jusqu’à Mach 1,8 a une capacité d’emport de charges militaires de 7700 kg. Initialement développé pour l’U.S. Navy et l’U.S.M.C., il a été également acquis par des Armées de l’Air dont l’Espagne et la Suisse en Europe. J’ai acquis cette boîte auprès de la librairie spécialisée itinérante Aéropages sur le meeting aérien de Muret-Lherm en 2011, à cause de cette décoration suisse. Le montage est simple, j’ai conservé la gravure en relief, un peu forte toutefois. J’ai par hasard découvert que de frotter le plastique gris clair avec de la poudre de crayon HB donnait une teinte métallique proche de l’aluminium. Le Rafale peut ainsi effectuer un décollage en moins de 400 mètres tandis que sa vitesse d’approche minimale est de 115 nœuds (213 km/h), inférieure à celle des Super-Étendard et F-8 Crusader. Les freins carbone très puissants permettent par ailleurs des distances d’atterrissage très courtes (450 m) sans utilisation de parachute de queue. Les deux entrées d’air destinées à alimenter le moteur sont positionnées latéralement sous les apex et non en position ventrale comme sur le General Dynamics F-16 Fighting Falcon ou l’Eurofighter Typhoon. Cette disposition est considérée par Dassault comme le gage d’une meilleure stabilité structurelle du train d’atterrissage avant. ] ; le risque d’aspirer des corps étrangers et de provoquer une avarie moteur est ainsi diminué. ]. Avec un angle d’attaque maximal d’environ 30°, le pilote bénéficie donc d’une inclinaison de 59° et ne ressent ainsi que 8 g, voire 7 g grâce à sa combinaison anti-G. La poignée des gaz à 24 interrupteurs et commutateurs (à gauche) et le manche à 13 interrupteurs et commutateurs (à droite) disposent chacun d’un reposoir pour les avant-bras.

En 1973, Dassault construit deux exemplaires d’une version E pour « Europe ». Ce Mirage F-1E participa au Marché OTAN de 1973. Il était équipé d’un réacteur Snecma M53. Le Mirage F1 C entre en service dans l’Armée de l’air fin 1973 au sein du prestigieux Escadron de chasse 2/30 Normandie-Niemen stationné sur la base aérienne 112 Reims-Champagne, où les premiers F1C se posent le 20 décembre. Rapidement, de nouveaux volets sont installés pour améliorer la manœuvrabilité de l’appareil en combat aérien. Un détecteur d’alerte radar de type BF matérialisé par deux capteurs, est ajouté au sommet de la dérive à partir du F1C no 79. Enfin, à partir du 84e exemplaire, une perche de ravitaillement en vol est montée en série. Cette perche est fixe mais peut être démontée au sol. Les exemplaires qui en sont pourvus sont désignés Mirage F1 C-200. Initialement, le seul armement disponible est le missile air-air à moyenne portée Matra R530.

Si vous êtes intéressé par LINK, veuillez consulter notre page Web.

L’US AirForce s’implante au Niger

L’armée de l’air américaine a déclaré la capacité opérationnelle initiale de sa nouvelle base aérienne nigérienne 201, plus connue sous le nom de base aérienne pour drones, située à Agadez, au Niger.

Selon une déclaration publiée par les forces aériennes américaines dans Europe-Air Forces Africa, les aviateurs ont achevé plusieurs projets de construction majeurs sur la base aérienne nigérienne 201 pour inclure la piste et des parties importantes de l’infrastructure. Comme pour tout nouvel aérodrome, une série d’évaluations doit être réalisée et des procédures doivent être élaborées avant le début des opérations de vol. À l’appui de ces évaluations, l’autorité de l’aviation civile nigérienne (ANAC), l’aviation nigérienne et l’armée de l’air américaine ont accepté de commencer à envoyer des opérations limitées selon la règle de vol à vue dans la base aérienne 201 à compter du 1er août.

« Nous prévoyons le début des opérations aériennes intégrales plus tard cette année », écrit dans un communiqué.

La base est située à environ 5 km au sud-est d’Agadez. Elle appartient à l’armée nigérienne mais est construite et payée par les États Unis.

«Je suis fier du travail extraordinaire accompli par nos aviateurs pour mener à bien le plus grand projet de construction de leur histoire mené par des aviateurs. La base aérienne 201 offre au Niger et aux États-Unis des capacités incroyables dans une région difficile du monde. Cette piste à utilisation commune permet de mieux répondre aux exigences de sécurité régionales et offre un accès stratégique et de la flexibilité. Nos aviateurs sont créatifs, adaptables et capables de prendre des décisions rapidement, et il n’y a pas de meilleur exemple que celui de l’aérodrome qu’ils ont construit à la base aérienne nigérienne 201 », a déclaré le général Jeff Harrigian, commandant des forces aériennes américaines en Europe et Afrique.

Les États-Unis s’engagent à soutenir le Niger dans l’ouverture de la nouvelle piste de la base aérienne nigérienne 201 et à répondre aux problèmes de sécurité régionale.

Une fois terminé, il sera exploité par l’armée américaine en tant que base d’avions pilotés à distance par le MQ-9.

On s’attend à ce que cette nouvelle base serve de plaque tournante pour les opérations dans la région. La 323ème expéditionnaire L’escadron de reconnaissance pilotera le MQ-9 Reapers hors de l’installation.

Consultez notre page d’accueil pour en savoir plus sur vol et bapteme en avion de chasse.

La Chine reçoit ses avions de combat

La Russie a achevé la livraison de vingt-4 avions de chasse Su-35S mma en Chine. Le contrat devait coûter environ 2,5 milliards de dollars. Ce marché nous a amenés à demander des sanctions aux fournisseurs chinois en septembre 2018. La déclaration est faite par le Service fédéral pour la cohésion des forces armées du gouvernement fédéral européen (FSMTC) à TASS le 16 avril 2019. Utilisant ce type d’achat, le chinois En 2015, les fournisseurs ont été les premiers clients de votre dernier avion de combat mma de fabrication russe. L’avion est entré en service au sein de l’armée de libération de l’oxygène de l’armée populaire de libération (PLAAF) en 2018. L’arrangement comprenait également une disponibilité de secours au sol et de moteurs d’équipement. Selon une source citée par Jane’s, tout devrait être livré d’ici à la fin de 2020. L’accord a été reconnu malgré les sanctions imposées par les États-Unis. En septembre 2018, vous.S. Le bureau d’État a fait savoir qu’il appliquerait des sanctions au Département chinois de la croissance des dispositifs (EDD), la société de passation des marchés publics de l’armée, pour avoir interagi avec le conglomérat russe de la protection Rostec. L’obtention des licences d’exportation américaines est actuellement interdite à l’EED. De la même manière, plusieurs hommes et femmes et organisations russes ont été inscrits sur une liste noire de la loi sur la répression des adversaires de l’Amérique par la sanction (CAATSA), qui a été forcée de adhérer à l’engagement de la Russie en Ukraine et en Syrie. Le Sukhoi Su-35 peut être un chasseur européen à positions multiples. Il a été conçu pour augmenter les capacités offensives de votre Su-27 lorsque vous le passez sur la capabilité d’éliminer toutes les cibles aériennes et de surface.

Pilote de chasse… sur jeu vidéo!

Possédez-vous les compétences de pilotage nécessaires pour gérer l’un des avions de combat les plus perfectionnés qui soient? F / A-18 Hornet est un jeu de simulation de vol à réaction bi-moteur supersonique extrêmement complexe où vous devez suivre un entraînement de pilote et effectuer des missions délicates avec la puissance d’un Hornet F / A-18 à portée de main. Utilisez votre souris d’ordinateur pour guider le F / A18 le long du trajet de l’avion ennemi principal aussi longtemps que vous le pouvez, esquivez et évitez les missiles ennemis, éliminez les jets d’opposition, bombardez les cibles terrestres, et plus encore!

Raisons pour jouer à ce jeu de combat de chiens en ligne: les amateurs d’avions de chasse et les mordus d’avions de guerre devraient profiter de l’action réaliste et des détails de mission détaillés. Ce jeu PC génial joue comme un exercice sévère et teste vos capacités de concentration et d’observation, votre coordination main-œil, vos réactions rapides, votre endurance, votre détermination, votre persistance et bien plus encore. Augmentez vos compétences en tant que votre diplômé de formation de base à un pilote de chasse extraordinaire!

Stratégie pour gagner: La pratique rend parfait! Nous vous recommandons vivement de suivre le processus d’entraînement rigoureux avant de jouer en mode «Mission». Cependant, si vous pensez que vous avez automatiquement ce qu’il faut pour vous lancer en mission, soyez notre invité! Naturellement, vous devez rester extrêmement concentré et «dans la zone» à tout moment lors du pilotage du F / A-18 Hornet. Un seul feuillet, et vous pourriez probablement appuyer sur le bouton d’éjection!

Comment jouer: Un avion basé sur Flash, un avion de chasse / un jeu d’adresse pour ordinateur portable, ordinateur portable et PC de bureau / Mac (avec certains navigateurs). Lorsque le jeu se charge, Bapteme et vol en avion de chasse cliquez sur le bouton «Accepter» pour accéder à l’écran du menu principal. À partir de là, vous pouvez accéder au « Mode de formation » ou au « Mode de mission ». En entraînement, vous avez 5 étapes / niveaux pour maîtriser les différents aspects du pilotage du F / A-18 Hornet. En mode Mission, vous devez afficher ces compétences dans une série de niveaux compétitifs complets.

Contrôlez les mouvements de votre avion avec votre souris d’ordinateur. L’avion imite le mouvement du curseur de votre souris. Lorsque vous êtes bloqué sur un ennemi en vol, cliquez gauche pour tirer vos missiles. Pour les cibles à terre, visez en utilisant votre curseur et le clic gauche pour tirer des balles normales. Appuyez sur la touche CTRL de votre clavier pour passer aux missiles fusés et sur le clic gauche pour tirer. Pour échapper aux missiles ennemis, vous devez déployer des fusées en appuyant sur la barre d’espace et vous écarter brusquement du missile. Profitez de l’action difficile!

Si vous êtes intéressé par LINK, veuillez consulter notre site Web.

Le Rafale ou le F-35

Il est nécessaire de comprendre la chose qui suit quand on parle d’aéronautique de défense, extrait d’un de nos articles parus précédemment : Un avion de combat ne sert pas qu’à faire la guerre. Comme le rappelle un rapport rendu à l’Assemblée nationale d’une commission à la défense, citant elle-même un rapport américain qui n’est plus tout jeune, mais toujours à propos :

“Les Américains ont bien compris cela : un rapport de la Maison-Blanche souligne qu’un avion de combat met en jeu 17 technologies stratégiques sur les 22 qui concourent au développement d’un pays. C’est pourquoi ils n’hésitent pas à dépenser beaucoup en ce domaine, même s’ils ont réduit légèrement leur budget, ce qui les rend encore plus agressifs d’un point de vue commercial.” En prenant en considération que presque 80% des technologies stratégiques sont développées grâce au secteur aérospatial de défense, la stratégie visant à l’obtention d’une suprématie technologique totale est simple. Acquérir, et maintenir les compétences, puis faire en sorte d’étouffer la concurrence.

Avec le programme F-35, les USA sont en passe d’arriver à leur fin, en se débarrassant de leurs principaux concurrents potentiels. Mais comment ?! Grâce au programme de partenariat international. La machine est d’une redoutable efficacité.

5 : Une offre commerciale alléchante
Imaginez que vous êtes un grand décideur politique dans votre pays. Vous êtes l’allié des USA, et il y a de grandes chances pour que votre armée de l’air ait acheté, il y a de nombreuses années, le célèbre F-16. Peu cher à l’achat, modernisé jusqu’au dernier standard, vous avez une armée de l’air puissante, capable, et vous permettant de jouer dans la cour des grands de ce monde. Mais vos avions sont vieux et vous devez les remplacer. Vous avez même obtenu le droit de fabriquer certains composants, et de vendre du service après-vente auprès d’autres clients de cet avion, vous permettant quelques petits retours sur investissement. Certes, loin de ce qui était promis au départ, mais quand même… Voici que le même pays, pour remplacer votre avion vienne vous démarcher en disant qu’il va vous vendre l’avion le plus technologiquement avancé, pour un prix très abordable(1), grâce à l’effet de construction à grande échelle. Et qu’en plus, vous pouvez participer au programme d’industrialisation. Si vous en achetez pour 10 milliards, le constructeur vous promet une bonne partie en retour sur investissement, sous forme de travail de haute technologie pour votre industrie. Il suffit juste d’avancer une somme pour devenir partenaire. Suivant que vous décidez d’être partenaire de niveau un, deux ou trois, le chèque ne sera évidemment pas le même. Vous aurez ensuite l’assurance d’utiliser le même avion de combat que l’état le plus puissant du monde, ainsi que de tous ses alliés. Ainsi, la place que vous vous serez faite sur la scène internationale sera sauvegardée… pour au moins une trentaine d’années. Intéressant n’est-il pas ? Ne mettez surtout pas de côté le volet diplomatique. Une fois que vous aurez acheté un avion de combat à un pays, quel qu’il soit, vous serez entièrement dépendant de lui pour le maintenir en service, l’améliorer, et même… l’utiliser. À moins d’un transfert de technologie important, cher, et que de toute façon les Américains se refuseront à vous donner, fussiez-vous un partenaire de rang 1.

Qu’offre la concurrence ? À côté de tels arguments, ils peuvent aligner le meilleur avion de combat de tous les temps que leur proposition ne sera même pas examinée, ou alors pour jouer les lièvres et négocier les tarifs. S’aligner diplomatiquement sur un pays n’étant pas une superpuissance est un risque à considérer, pour de nombreuses raisons n’étant pas forcément liées à ce pays même, mais à la superpuissance qui pourrait tirer des ficelles pour, au final, imposer ses choix. De la vente forcée ? Si vous pensiez encore que la vente de matériel de guerre suivait des règles…

(1) Concernant le prix du F-35. Promis au départ dans une fourchette de prix comprise entre 50 et 65 millions d’euros l’unité, les tarifs oscillent aujourd’hui entre 170 et 290 millions de dollars suivant les versions. Mais la promesse commerciale tient toujours, étant donné que la production actuelle est toujours basée sur une cadence faible. Si les prix sont effectivement amenés à baisser avec le lancement d’une production en grande série (sans cesse repoussée), l’avion restera de loin le plus cher de sa génération et dans sa catégorie.

Si vous vous placez du côté du vendeur, et à première vue, toutes les concessions faites aux clients pourraient vous faire croire que l’offre est trop attractive, et que la vente serait proche d’être faite à perte. Mais dans la réalité, c’est loin d’être le cas.

6 : Mais des conditions désavantageuses
En devenant partenaire du programme, le futur client paie pour obtenir le droit de regarder ce qu’il se passe, éventuellement signer des contrats pour développer des solutions « périphériques » pour l’avion. Mais en aucun cas, et, quel que soit son niveau de partenariat, le client ne peut prendre une quelconque décision sur n’importe quel aspect du programme. Par exemple, les cinq pays européens partenaires ont versé un peu plus de 4 milliards de dollars au titre de leur participation au programme de développement. Juste à titre de comparaison, c’est presque la moitié de la somme investie par la France pour la partie R&D du programme Rafale. Depuis quelques années, tous les contrats d’armement importants se discutent également sur le plan des compensations industrielles. Il est illusoire d’espérer décrocher un contrat de plusieurs milliards de dollars sans donner quelques contreparties au client. Dans le cadre du programme de partenariat, l’offre est alléchante, mais en réalité extrêmement limitée et à l’avantage des USA. Si vous faites un tour sur le site officiel du F-35, et pour ce qui concerne les retours sur investissement, vous vous apercevrez que les coûts sont toujours des estimations. Ce n’est pas lié au fait que les coûts de production de l’avion ne sont pas maitrisés, mais plutôt que ces contrats ne sont pas garantis ! Lockheed Martin offre la possibilité aux industries du pays partenaire de fabriquer des parties du F-35. Et voici comment cela se passe. Chaque année, un contrat de production est négocié entre LM et son principal client. Le constructeur émet alors plusieurs appels d’offres en direction de ces partenaires. Et celui qui remportera le contrat sur telle ou telle pièces ou sous ensemble sera simplement le moins-disant ! Imaginez-vous toujours à la tête de votre pays. On vous a promis des retombées intéressantes pour votre industrie. Certes, vous ne produirez qu’une toute petite partie de l’avion, mais potentiellement, vous pouvez produire un petit équipement pour plus de 3 000 appareils alors que vous n’en avez acheté que quelques dizaines. Dans la réalité, pour assurer un plan de charge à votre industrie, vous devez produire moins cher que votre voisin ! Votre industrie s’étant endettée en achetant des équipements de production aux USA, vous ne pouvez vous permettre de perdre trop d’argent, quitte à vendre à des prix les plus bas possible.

Et voilà comment l’industrie américaine a réussi un véritable tour de force. En distillant des contrats sur des équipements non majeurs, le savoir-faire est sauvegardé aux USA, mais également perdu dans les pays partenaires. De plus, votre équipement de production leur rapporte déjà de l’argent, puisqu’ils sont exportés avant que le premier avion ne soit construit. Autre avantage, avec les appels à la concurrence, les partenaires tirent ensemble les prix vers le bas, encore à leur détriment, et au bénéfice du constructeur et de son principal client, les USA.

Au final, le partenaire qui aura investi dans un outil de production, qui aura également participé financièrement au programme de développement (SSD), sera contraint et forcé de finalement acheter cet avion et de faire le moins de vagues possible. Car sinon, son électorat pourrait lui reprocher cet énorme gaspillage des ressources publiques.

L’avion de chasse de 6ème génération

Le 17 juin 2019, lors du Salon du Bourget 2019, Dassault dévoilait la première maquette du système de combat aérien franco-allemand Future Combat Air System (FCAS) / Système de combat aérien futur (SCAF) destiné à remplacer Rafale. et Eurofighter. Au cours de la même cérémonie, le ministre espagnol de la Défense a signé un accord avec lequel l’Espagne adhère au programme en tant que pays partenaire, salué par les ministres de la Défense français et allemand et par le président français.

Le nouvel avion semble suivre la même philosophie de réseau que le F-35, basée sur la fusion de capteurs et le partage de données, comme l’a déclaré Airbus: «Le FCAS est plus qu’un avion de combat. FCAS est un système de systèmes regroupant un large éventail d’éléments interconnectés et interopérables: avions de combat de nouvelle génération, drones sans pilote MALE (moyenne altitude, longue endurance), flotte actuelle (qui sera toujours en service après 2040), croisière des missiles et des essaims de drones. L’ensemble du système sera connectés et utilisables avec un vaste périmètre d’avions de mission, de satellites, de systèmes de l’OTAN ainsi que de systèmes de combat terrestre et naval. Les avions de combat de nouvelle génération compléteront et remplaceront à terme les Rafale et les Eurofighters actuels à partir de 2040 ».

Selon ce programme, le programme FCAS, annoncé pour la première fois lors du salon aéronautique ILA de Berlin 2018, est un système plus vaste dont la maquette présentée au salon aéronautique de Paris représente l’élément principal appelé Next Generation Fighter (NGF). Cet avion sera combiné à des «hommes-ailes» sans pilote dans ce que l’on appelle le système d’arme de nouvelle génération (NGWS) et tous les autres moyens aériens du futur espace de combat opérationnel. Au cours des dernières années, de nombreux experts de la défense ont affirmé que la 5e génération était la dernière génération d’aéronefs pilotés mais, comme on l’a déjà vu avec le BAE Systems Tempest dévoilé l’année dernière lors du Farnborough Air Show, la 6e génération voit toujours principalement un pilote humain dans le cockpit. tout en envisageant des configurations optionnelles pour le futur.

Le major général Jean-Pascal Breton, responsable du programme FCAS, interrogé par Jane’s Defence dans une interview pour le choix d’une plate-forme équipée en personnel, a déclaré: «Nos priorités pour le futur chasseur sont la supériorité aérienne et la dissuasion, un aéronef habité au cœur du système de systèmes FCAS. En ce qui concerne les aéronefs avec ou sans pilote, nous avons déterminé qu’en raison de nos missions, nous avions besoin de quelque chose qui soit très proche d’un avion de combat conventionnel. Même si vous pensez que l’intelligence artificielle [IA] fonctionne ou non, nous sommes confiants que dans l’avenir, il y aura toujours des avions pilotés. Ce sera donc le noyau du système de systèmes: il sera survivant, supersonique et maniable. . « La révélation de la maquette marque le début de la première phase de démonstration du programme FCAS, une étude de deux ans basée sur l’accord de 2018 qui durera jusqu’à la mi-2021 et d’une valeur de 65 millions d’euros (74 millions de dollars). Cette étude commune servira de point de départ au développement technologique des prototypes des avions de combat de nouvelle génération (NGF), Remote Carriers (RC) et Air Combat Cloud (ACC) à voler d’ici 2026. Le système sera construit par Dassault Aviation et Airbus, avec Dassault en tant que contractant principal pour NGF et Airbus en tant que contractant principal pour RC et ACC. Les autres partenaires du secteur rapportés sont Thales et MBDA, ce dernier travaillant sur une gamme d’armes et de petits transporteurs à distance pour l’appareil.

Safran (France) et MTU Aero Engines (Allemagne) développent un moteur pour NGF, MTU se concentrant sur les compresseurs basse et haute pression et la turbine à basse pression et Safran sur les installations de combustion, de haute pression et de postcombustion. Pendant le spectacle aérien, Safran aurait présenté un modèle de moteur montrant un dessin vectoriel de poussée. Selon l’infographie et la maquette elle-même, le NGF sera un avion bimoteur, chaque moteur pouvant atteindre une poussée de 30000 livres.

La maquette de la nouvelle génération de Fighter ressemble à celle du Northrop YF-23 (le deuxième finaliste de la compétition Advanced Tactical Fighter qui a abouti au F-22) avec une queue légèrement plus inclinée. La maquette n’est pas très détaillée, il n’est donc pas possible de dire si ce sera une queue mobile ou traditionnelle.

Poursuivant la comparaison avec le YF-23, les nacelles et le cockpit du moteur du NGF semblent être plus simples. La maquette comporte également des entrées supersoniques sans dériveur (DSI), de forme similaire à celles utilisées sur le F-35, afin d’assurer un flux d’air de haute qualité aux moteurs dans une large gamme de conditions et de réduire le risque de réflexion des ondes radar lors de la frappe ventilateur. À l’instar des avions qu’il va remplacer, Rafale et Eurofighter, le nouveau chasseur utilise une aile en triangle.

Rien ne peut être dit à propos des baies d’armes ou des capteurs, car le fuselage inférieur de la maquette est complètement plat. On peut toutefois supposer que le train d’atterrissage principal sera logé dans le pied d’aile, compte tenu du renflement visible dans cette zone, de la même manière que le carter du train d’atterrissage du F-35.

Les dimensions officielles ne sont pas encore connues, mais selon le chef du Bureau de la Semaine de la semaine de l’aviation, Tony Osborne, il devrait être 1/3 ou 1/4 plus grand qu’un Rafale, avec une masse maximale au décollage (MTOW) similaire au Mirage IV développé dans le ‘ 50 ans.

Un avion de chasse pour l’Iran ?

Téhéran: L’Iran a dévoilé mardi son premier avion de combat, bapteme en avion de chasse le président Hassan Rouhani insistant sur le fait que la force militaire de Téhéran n’a pour but que de dissuader les ennemis et de créer une « paix durable ». Des images de la télévision d’État ont montré Rouhani assis dans le cockpit du nouveau chasseur de quatrième génération «Kowsar» à la foire nationale de l’industrie de la défense à Téhéran. Les médias d’Etat ont déclaré avoir une « avionique avancée » et un radar polyvalent, et qu’il était « fabriqué à 100% par des moyens locaux » pour la première fois. Mais les images en direct de l’avion qui circulait le long d’une piste au défilé ont été coupées avant qu’elles ne puissent décoller. »Certains pensent que lorsque nous augmentons notre puissance militaire, cela signifie que nous recherchons la guerre. (Mais) c’est la recherche de la paix parce que nous ne voulons pas que la guerre se produise », a-t-il ajouté.

« Si nous n’avons pas de moyen de dissuasion, cela donne le feu vert à ce que les autres entrent dans ce pays. »
L’avion a été annoncé pour la première fois samedi par le ministre de la Défense Amir Hatami, qui avait déclaré qu’il serait dévoilé mercredi. Il a donné peu de détails sur le projet, se concentrant plutôt sur les efforts de l’Iran pour améliorer ses défenses antimissiles. Hatami a déclaré que le programme de défense était motivé par les souvenirs des attaques de missiles que l’Iran avait subies pendant huit ans de guerre avec l’Irak dans les années 1980 et par les menaces répétées d’Israël et des Etats-Unis République islamique

« Nous avons appris lors de la guerre (Iran-Irak) que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes », a-t-il déclaré lors d’une interview télévisée. « En deux ou trois phrases, on peut commencer à se battre. Avec quelques mouvements militaires, on peut entrer en confrontation. Mais ce sera coûteux », a-t-il déclaré. « La compétence est de protéger le pays avec un coût minimum », a-t-il déclaré.
Cela reflétait une ligne du ministre de la Défense, qui a déclaré samedi: « Nos ressources sont limitées et nous nous sommes engagés à établir la sécurité à un coût minimum. »

Le drone Okhotnik est-il le futur des avions de combat russes ?

Un énorme drone armé de 22 tonnes à tester en vol dans le courant de l’année sera le modèle de l’avion de chasse de sixième génération russe, selon les médias officiels. Surnommé Okhotnik ou Hunter, le drone de frappe et de reconnaissance – environ la taille d’un F-15 de l’US Air Force – est conçu pour atteindre une vitesse maximale de 372 mi / h, une portée maximale de 2 175 milles et une charge utile allant jusqu’à deux tonnes, TASS a rapporté le 20 juillet. Quant au jet de la prochaine génération:

« Tout d’abord, il devrait être sans pilote et capable d’accomplir toute tâche de combat dans un régime autonome », a déclaré à TASS une source industrielle russe. « En ce sens, Okhotnik deviendra le prototype de l’avion de chasse de sixième génération. » En 2014, Air International a décrit le Hunter comme le «programme d’aviation tactique principal de la Russie pour la prochaine décennie après l’achèvement du chasseur de cinquième génération Su-57». Mais le drone est beaucoup plus lent que le Su-57 de 1 500 mi / h – il est donc difficile de savoir comment il s’agira d’un prototype au-delà d’un degré élevé d’autonomie.

« On dirait que la Russie veut que tout soit inclus dans le nouveau design à la fois », a déclaré Sam Bendett, chercheur à la CNA Corporation et membre du Centre for Autonomy and AI de CNA. «En réalité, ils devront probablement faire des compromis, en choisissant des qualifications plus réalistes pour le nouvel avion. Plus important encore, ce sera une entreprise coûteuse, poussant davantage les concepteurs russes et le ministère de la Défense à être plus sélectifs dans l’approbation des spécifications finales de l’avion. Cependant, certaines qualifications, telles que la dotation facultative, l’autonomie et une forme d’intelligence artificielle seront probablement incluses. »

En conclusion, Bendett a déclaré: «Ohotnik est à peine en train de voler et passera du temps avant de devenir une variante opérationnelle. Néanmoins, ce véhicule aérien sans pilote et les futurs plans d’avions de combat russes donnent un aperçu des réflexions de Moscou sur la guerre future. »

Quoi qu’il en soit, et quelle que soit la forme, l’avion de chasse de la prochaine génération de la Russie inclura probablement un radar à photons, un nouveau capteur expérimental utilisant l’énergie micro-ondes et des lasers optiques pour trouver des objets que les radars conventionnels manqueraient. comment les sources militaires russes le décrivent dans la presse ouverte. «Le radar radio-photonique pourra voir plus loin que les radars existants dans nos estimations. Et, alors que nous irradions un ennemi dans une gamme de fréquences sans précédent, nous connaîtrons sa position avec la plus grande précision et après traitement, nous en aurons une image presque photographique: vision radio », a déclaré Vladimir Mikheyev, un responsable de la Russie. Radio-Electronic Technologies Group, a déclaré à Tass en juillet dernier.