Il y avait donc un certain nombre de questions quant à la capacité réelle du bâtiment dans une configuration constituée uniquement de Rafale Marine. Pour l’ancien COMGAE du Charles de Gaulle, la mission Arromanches 3 a constitué un tournant. Le Super Etendard, qui « a été amélioré pendant 40 ans pour continuer de coller aux exigences des opérations », assurait l’essentiel des missions dévolues au Rafale. Mais l’ancien avion « le faisait à une échelle moindre » et comptait une grosse lacune : son inaptitude à la défense aérienne. L’un des atouts majeurs du Rafale, rappelait le commandant Jean, c’est sa polyvalence. Attaque au sol, lutte antinavire, défense aérienne, dissuasion nucléaire, reconnaissance, ravitaillement en vol d’autres appareils… « Cet avion s’adapte à toutes les missions et offre au GAE une polyvalence permanente. De cette manière, quand le porte-avions est en mission, on peut évoluer à tout moment. Si, par exemple, quelqu’un veut venir contester l’espace aérien, tous nos avions peuvent réagir et l’on passerait ainsi, instantanément, à 24 chasseurs disponibles.
Selon Pilatus, le PC-24 peut atterrir et décoller depuis 20 135 aéroports à travers le monde, contre 10 645 pour les autres jets commerciaux comme le Phenom 300 d’Embraer ou le Citation CJ4 de Cessna. Deux turboréacteurs Williams FJ44-4A équipent l’appareil. Le PC-24 vole à une vitesse de croisière maximale de 815 km/h. Son rayon d’action est de 3 400 km en configuration six passagers. Au maximum, il peut transporter jusqu’à onze personnes. L’avionneur, basé à Stans (Suisse), a investi 500 millions de francs suisses (427 millions d’euros) dans le développement du PC-24 ainsi que 150 millions de francs suisses (128 millions d’euros) dans la construction de nouveaux bâtiments et outils de production. Pilatus emploie près de 2 000 salariés dont la majorité basée dans son siège de Stans en Suisse. Le constructeur a réalisé un chiffre d’affaires de 821 millions de francs suisses (703 millions d’euros) en 2016. La compagnie a été fondée en 1939. Jusque dans les années 1990, le constructeur helvète est spécialisé dans les avions d’entrainement. Le Tu-104 est un avion biréacteur de 80 à 117 sièges, produit à 204 exemplaires entre 1956 et 1960. Fiable et robuste, son coût d’exploitation est beaucoup trop élevé et l’avion n’est pas rentable, même bradé. Son seul client à l’exportation est la compagnie tchécoslovaque CSA pour 6 exemplaires dont 1 offert. Il permet cependant en 1956 à Aeroflot de réduire la durée du trajet entre Moscou et Irkoutsk en Sibérie occidentale de 18 h 25 min et trois escales à six heures et demie. En 1972, Aeroflot met en service un appareil de 168 à 180 sièges, le triréacteur Tupolev Tu-154. Parfaitement adapté aux conditions d’exploitation dans les républiques de l’URSS, solide et fiable, il est plus lourd, surmotorisé et moins économique que ses concurrents occidentaux mais pour autant reste l’avion de ligne soviétique le plus produit. 918 exemplaires ont été produits dont 15 % ont été exportés hors d’URSS.
Vidéo L’Armée de l’Air a reçu en octobre son premier ravitailleur Airbus A330 MRTT. Découvrez-le lors d’un essai de ravitaillement en vidéo. L’Armée de l’Air a pris possession de son nouvel avion ravitailleur Airbus A330 MRTT en octobre. Vidéo Malgré la baisse annoncée de son budget, la Direction générale de l’armement vient de qualifier le standard F3-R du Rafale et de confirmer à MBDA l’achat de 567 missiles MICA NG. Tout en rappelant comment elle entend désormais travailler avec l’industrie. Enquête La France est-elle accro à ses ventes d’armes ? En tout cas, elle n’a pas suivi l’appel du Parlement européen, favorable à un embargo sur les ventes d’armes à l’Arabie saoudite dans le cadre du conflit au Yémen et visant à condamner l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Le français Dassault Aviation, fabricant notamment du Rafale, se positionne comme un fournisseur de technologies capables de manoeuvrer les futurs avions spatiaux à la fois civils et militaires, et non comme un avionneur à part entière. Demain, la supériorité militaire viendra du spatial. Bonne nouvelle Dassault Aviation et la région Auvergne-Rhône-Alpes s’allient pour créer une plateforme industrielle collaborative consacrée à l’impression 3D appliquée à l’aéronautique. Le programme, baptisé « Aeroprint », avion de chasse prévoit déjà un investissement de 25 millions d’euros. Qui sont les 11 patrons français les plus performants selon le Harvard Business Review ? Bonne nouvelle Le 22 octobre, le Harvard Business Review a publié son Top 100 des PDG les plus performants dans le monde. Les Français sont bien représentés. Ils sont onze à s’être distingués pour leur direction d’entreprise.